polliat - 2 décembre 2010 - football - fifa - coupes du monde 2018 et 2022 - russie - qatar

Publié le par Michel.polliat

Les Coupes du monde de football de 2018 et 2022 attribuées à la Russie et au Qatar

Les Coupes du monde de football de 2018 et 2022 ont été attribuées, jeudi 2 décembre, à la Russie et au Qatar. Le choix des pays-hôtes est intervenu après un vote à bulletin secret des 22 membres du comité exécutif de la FIFA réunis à Zürich.

5071637269_466574ae48.jpg

La FIFA a fait le choix de candidats qui n'avaient jamais accueilli la compétition, mais qui mènent depuis plusieurs années une politique sportive dynamique, soutenue par le pouvoir politique. En Russie, Vladimir Poutine s'est beaucoup investi dans le dossier comme il l'avait fait pour décrocher l'organisation des Jeux olympiques à Sotchi en 2014. De son côté, le Qatar cherche à attirer les plus grands événements sportifs — il a été candidat à l'organisation des JO de 2016 — pour augmenter sa reconnaissance au niveau international. Pour cela, il est prêt à mettre le prix : le dossier qatariote se chiffre à 100 milliards de dollars.

Le vote de la FIFA fait bien sûr des malheureux : les autres pays candidats à l'organisation étaient, pour le Mondial de 2018, l'Angleterre, et des duos Portugal-Espagne et Belgique-Pays-Bas. Pour l'édition de 2022, étaient également en compétition les Etats-Unis, l'Australie, la Corée du Sud, et le Japon. Certains auront probablement été écartés parce qu'ils avaient organisé l'événement il y a peu (Corée, Japon), ou parce que leur dossier n'a pas semblé assez consistant (Pays-Bas, Belgique). D'autres, en position de favoris, doivent encore se demander ce qui leur a manqué (Etats-Unis, Angleterre).

C'est la première fois que la FIFA désigne lors du même vote les pays-hôtes pour deux éditions. Cette élection s'est déroulée dans un climat de suspiscion, après qu'aient éclaté plusieurs affaires de corruption visant la FIFA. Deux membres du Comité ont été suspendus le 18 novembre après la révélation par le Sunday Times qu'ils avaient tenté de monnayer leur voix pour le vote de ce jeudi. Depuis, la FIFA a été mise en cause par plusieurs autres médias pour des faits de corruption, notamment par la BBC.

La diffusion cette semaine d'un documentaire à charge contre l'institution de Sepp Blatter avait d'ailleurs été très mal vécue par les défenseurs de la candidature britannique, qui y avait vu un acte "antipatriotique".

Publié dans actualités

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article