polliat - 29 novembre 2010 - ils font l'actu - vincent peillon - arnaud montebourg - cécile duflot - patrick devedjian - jean-pierre raffarin

Vincent Peillon estime que Dominique Strauss-Kahn est " une chance pour les socialistes comme pour la France ". L’eurodéputé PS fustige toutefois " l’irresponsabilité " de ceux qui le pressent de démissionner du Fonds monétaire international (FMI) pour " annoncer une primaire qu’ils feraient avec Manuel Valls et Arnaud Montebourg ".

Arnaud Montebourg, candidat déclaré aux primaires socialistes pour la présidentielle de 2012, estime qu’" avant, c’étaient les appareils et les partis politiques de gauche qui décidaient et le peuple de gauche s’adaptait. Maintenant, c’est le peuple de gauche qui va décider et les appareils de gauche vont s’adapter ".



Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), déplore la compétition au PS dans la perspective de l’élection présidentielle. " Le concours de beauté, ça ne marche pas ! Je pense que dans la situation qu’on vit, les électeurs, les électrices, les habitants de ce pays en ont aussi un peu ras-le-bol du concours de beauté. Ils ont envie de savoir ce qu’on propose ".



Patrick Devedjian a évoqué hier la piste de la rivalité entre l’Inde et le Pakistan pour expliquer l’attentat de Karachi (Pakistan), dans lequel onze Français travaillant à la construction de sous-marins avaient été tués en mai 2002. Dans cette affaire, " il y a un événement qu’on passe totalement sous silence, très très curieusement, c’est que onze mois avant l’attentat, en juin 2001, la France a vendu à l’Inde des sous-marins lance-missiles ", a affirmé l’ancien ministre de la Relance et actuel président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine.



Jean-Pierre Raffarin souhaite que " dans la majorité des paroles libres puissent s’exprimer ". " Le président est le meilleur pour notre pays, mais autant qu’il ait une voix qui vient un peu de la famille du centre, une voix tempérée, qui parle vrai ", a souligné le sénateur UMP et ex-Premier ministre. Il juge aussi nécessaire qu’il " y ait un certain nombre d’inflexions " évoquant notamment " des déchirures sociales dans la société ".