polliat - santé - pandémie - H1N1 - fermeture des centres de vaccination
La première vague d'épidémie de grippe H1N1 est terminée et les centres de vaccination mis en place en novembre ferment ce week-end, mais on peut continuer à se faire vacciner en cabinet, avec la distribution du vaccin dans les pharmacies, et dans certains hôpitaux.
A ce jour un peu plus de 5,7 millions de personnes se sont fait vacciner, pour la très grande majorité (plus de 4,6 millions) dans les centres de vaccination, qui seront tous fermés lundi.
Didier Houssin, directeur général de la santé, a estimé qu'après la fin de la première vague, "une deuxième vague épidémique ne pouvait être écartée" et qu'il convenait de poursuivre la campagne de vaccination.
La France est toujours en phase 5A, qui correspond au début de la pandémie.
L'Institut de veille sanitaire a relevé jaujourd'hui que la circulation du virus restait "très modérée", avec des nombres de cas graves et de décès stabilisés au niveau relativement bas de ces dernières semaines. Au total, depuis le début de l'épidémie, 275 décès ont été enregistrés.
A partir de lundi, les médecins libéraux pourront se fournir en vaccins en pharmacie.
La vaccination en cabinet était possible depuis le 12 janvier, mais les médecins devaient aller chercher les doses dans les centres de vaccination. A ce jour, selon le directeur général de la santé, seulement "quelques centaines" de personnes se sont fait vacciner par leur médecin.
En parallèle on pourra se faire vacciner dans les hôpitaux sièges du Samu, soit au moins un par département. Au total 117 hôpitaux seront ouverts à la vaccination, dont certains sur rendez-vous.
Les négociations avec les laboratoires sur la résiliation de 50 millions de commandes de vaccins se poursuivent, avec "des questions juridiques à explorer de façon fine", selon le Pr Houssin. Des vaccins ont été vendus au Qatar (300.000) et à Monaco (80.000), et il reste à ce jour 28 millions de doses en stock. Les adjuvants, présentés séparément du vaccin dans les multidoses, pourront à tout le moins être réutilisés, selon les autorités sanitaires.